Bien gérer un cabinet médical

Il n’est pas toujours évident de gérer soi-même un cabinet médical. Entre le régime social et fiscal, les frais de fonctionnement, ou encore le logiciel médical à choisir, voici quelques éléments importants afin de pouvoir s’y retrouver plus facilement.

Le régime social et fiscal

Concernant le régime fiscal, on impose les professions libérales sur leurs résultats dans la catégorie des BNC (bénéfices non commerciaux). Ils dépendent, en fonction de leurs revenus :

  • Du régime micro BNC (entreprises dont le chiffre d’affaire est à inférieur à 32 900€). On calcule alors le résultat en appliquant un pourcentage de charges sur le chiffre d’affaires.
  • Du régime de la déclaration contrôlée (entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 32 900€). On calcule le résultat en déduisant les charges réelles du chiffre d’affaires.

Concernant le régime social, les professions médicales doivent cotiser à L’URSAAF et à la CNAVPL, elle-même décomposée en plusieurs caisses selon la profession exercée : CARMF, CARCDSF, CAVP, et CARPIMKO.

Les divers frais de fonctionnement

Les frais de fonctionnement sont souvent élevés (en moyenne 50 à 75% du chiffre d’affaire). Parmi les dépenses, on compte :

  • Le loyer ainsi que les charges locatives
  • Les impôts (impôts sur les bénéfices, CET, …)
  • Les assurances (assurance responsabilité professionnelle qui est obligatoire, responsabilité civile générale, perte d’exploitation, assurance biens professionnels, assurance complémentaire prévoyance, …)

Toutefois, en cas d’une profession exercée à plusieurs, ces frais peuvent être partagés.

Le choix d’un logiciel médical

Choisir un bon logiciel médical est parfois un vrai casse-tête. Voici quelques règles à observer :

  • Il est préférable de confier ses données à un logiciel informatique se trouvant dans le cabinet, afin d’avoir la maîtrise absolue des données (agenda, dossiers patients).
  • Il est généralement conseillé d’utiliser des logiciels associatifs ou libres, plutôt que de favoriser des logiciels commerciaux. Même si le logiciel libre est moins beau ou un peu moins pratique, il est tout de même préférable car contrairement à un logiciel commercial, personne ne peut nous en retirer l’accès. Cela permet donc de conserver en toute sérénité des années de documents.
  • Il est important de privilégier les logiciels associatifs et libres afin de les revaloriser, et d’ainsi partager la vision la plus partagée de l’éthique médicale.

En conclusion, bien gérer un cabinet médical demande prévoyance et organisation. Mais il suffit de bien se renseigner au préalable et de réfléchir convenablement au projet pour pouvoir le concrétiser !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *